L’un des premiers leviers du référencement local est Google My Business (désormais Google Business Profile – mais nous garderons l’ancien nom pour plus de simplicité dans cet article). Cet outil gratuit de Google permet de créer une fiche d’établissement pour les points de vente locaux et ainsi gagner en visibilité. Voyons comment optimiser les fiches d’établissement Google du réseau.
Sommaire
Pourquoi optimiser les fiches Google My Business des points de vente ?
En 2020, 93 % des consommateurs ont réalisé des recherches en ligne pour trouver un commerce de proximité (Bright Local, 2020). Et comme le témoigne le graphique ci-dessus, Google reste le premier réflexe du consommateur.
Lorsque l’internaute cherche des informations sur un commerce local, il précise une intention dans sa requête (nom de la ville, adjectif de proximité). Son processus décisionnel est avancé, le potentiel drive to store est important.
Ce que l’on appelle “Local Pack” correspond à un affichage unique de Google visant à valoriser les 3 établissements jugés pertinents vis-à-vis de la requête de l’internaute.
Pour faire simple, comme ces résultats captent la majorité du trafic, ils captent aussi la majorité du business.
Il y a tout intérêt à classer le plus de points de vente dans le local pack. Pour cela, l’enseigne doit accompagner l’optimisation des fiches d’établissement de ses points de vente.
Comment optimiser les fiches Google My Business des points de vente ?
Le bon classement d’une fiche Google My Business tient à une multitude de critères que nous pourrions résumer en trois grands principes : l’activité – l’exactitude – la popularité.
Là où l’enseigne peut facilement intervenir / corriger le tir, c’est l’activité et l’exactitude.
- mettre régulièrement à jour les informations des fiches Google My Business des points de vente,
- proposer des fiches les plus exhaustives que possibles (tout en étant exactes)
- avoir une cohérence globale de l’information (similaires sur les différents annuaires de recherche).
Attardons-nous sur des points concrets.
Obtenir la copropriété des fiches Google My Business de l’ensemble des points de vente
C’est l’étape une. En tant qu’enseigne, vos points de vente sont, certes, responsables de leurs fiches Google My Business, mais il est important d’en obtenir la copropriété.
Cela vous permet d’accompagner les points de vente dans l’optimisation de leur fiche Google My Business, et de structurer votre réseau en un groupe d’établissements. Dans le cas d’une copropriété, le siège peut aider avec les visuels, les informations du point de vente, la gestion des avis ou encore les Google posts.
Google donne des indicateurs factuels sur le nombre de clics, les demandes d’itinéraires, etc. Partager des évolutions concrètes aux établissements réticents permet d’être convaincant.
S’il est possible d’observer certaines réticences à ouvrir des droits d’accès, notez que cela n’enlève en rien aux droits d’administrateur du point de vente. L’objectif est de grandir mutuellement.
Maxime, Responsable Marketing Hyperspread
Faire preuve de précision quant aux informations de contact
Les horaires d’ouverture font partie des essentiels d’une fiche d’établissement. Ce genre d’informations capitales doivent être constamment à jour et identiques d’un annuaire de recherche à un autre. On parle ici de l’adresse, du numéro de téléphone…
Il s’agit de ce que l’utilisateur consulte en priorité. C’est pourquoi ces données doivent être fiables. Rien de plus désagréable que se déplacer en magasin et se retrouver devant une vitrine fermée. Pire encore, un établissement introuvable.
Une bonne pratique est de s’épauler d’une solution Presence Management. Pour faire simple, le Presence Management permet de travailler en centralisé la visibilité en ligne des points de vente. Grâce à cela, la forme de présentation des fiches est similaire. Aussi, les actualisations, comme les changements d’horaire, peuvent être effectuées en temps réel sur l’ensemble des plateformes de référencement.
Précision, cohérence et régularité sont les maîtres mots d’une fiche d’établissement chouchoutée par Google.
Maxime, Responsable Marketing Hyperspread
Choisir astucieusement la bonne catégorie (& des attributs)
La catégorie Google sert à donner une indication quant au secteur d’activité (et aux services) de l’établissement.
Avec les bonnes catégories, Google fait le lien entre la requête de l’internaute et ce que vous proposez dans l’établissement. La catégorie principale détaille votre secteur d’activité, là où les catégories supplémentaires se concentrent plutôt sur vos services et produits.
Pour donner un exemple, autant reprendre celui de Google.
Avec Pizzeria comme catégorie principale, l’algorithme serait susceptible de vous faire remonter sur des termes comme Pizza ou Restaurants Italiens. Petite astuce : jetez un coup d’oeil aux catégories utilisées par vos concurrents.
Enfin, la précision étant le nerf de la guerre, les attributs permettent d’ajouter des détails importants sur l’établissement en question. Il existe plusieurs types d’attributs. Pour reprendre l’exemple de la Pizzeria, on pourrait retrouver :
- accessibilité (exemple : entrée accessible en fauteuil roulant)
- offre (exemple : convient aux végétariens)
- paiement (exemple : argent liquide uniquement)
- service de restauration (exemple : livraison, vente à emporter, places assises, service à table)
- service (exemple : climatisation, toilettes)
Inclure des photos récentes et réelles de l’établissement
Afin de faciliter et sécuriser le déplacement de l’internaute, il est préférable de représenter fidèlement le commerce. Cela a plusieurs avantages dont le premier étant de pouvoir d’être se repérer une fois sur place et de trouver rapidement un point de vente.
Google recommande d’ajouter plusieurs clichés, aussi bien de l’extérieur de la boutique que de l’intérieur. L’internaute doit avoir pleine conscience d’où il se rend. Plus les photos sont fidèles à l’établissement, mieux c’est.
Attention, les visuels ne sont pas à prendre à la légère ! Des photos non-réalistes ou contre-productives faussent l’avis du consommateur. Se faisant, cela lui donne une raison d’être mécontent et de le faire savoir dans les avis clients…
Concernant les consignes relatives aux photos, Google précise un format JPG ou PNG avec une dimension idéale de 720 x 720 et une résolution finale de 250 pixels (hauteur comme largeur). Filtres à bannir.
Maxime, Responsable Marketing Hyperspread
Utiliser la fonctionnalité des Google Posts
Il est possible de publier des posts depuis la fiche d’établissement Google. Cela envoie des signaux positifs à son algorithme.
En premier lieu, comme expliqué, l’algorithme mesure l’activité de la fiche d’établissement. Les publications sont donc rassurantes pour Google.
Les Google Posts, finalement, c’est à mi-chemin entre un vrai site et un réseau social. C’est un bon moyen de communiquer sur les nouveautés, les événements, ou les promotions. D’ailleurs, pour l’aspect pratique, Google renseigne des statistiques sur ce qui est publié (comme un média social).
Si les commerces de proximité n’ont pas le réflexe de mobiliser cette fonctionnalité, l’enseigne peut prêter main forte et procéder à de la multi-publication en centralisé.
Maxime, Responsable Marketing Hyperspread
Gérer les avis Google (review management)
Last but not least : la gestion des avis clients.
C’est probablement LE facteur à ne pas négliger.
Il est capital de recevoir des avis et d’y répondre, car autant l’algorithme que l’internaute vous attendent sur ce sujet.
Une bonne fiche d’établissement est une fiche avec une multitude d’avis clients, des avis récents et qui répond à l’ensemble des commentaires.
Les points de vente locaux peuvent avoir besoin de l’accompagnement du siège sur ce penchant, parce qu’un avis, négatif ou positif, doit trouver une réponse du propriétaire.
Voici quelques données intéressantes sur les avis clients (Bright Local, 2022) :
- 89 % des consommateurs sont « très » ou « assez » susceptibles d’utiliser une entreprise qui répond à tous ses avis en ligne.
- 57 % disent qu’ils seraient « pas très » ou « pas du tout » susceptibles d’utiliser une entreprise qui ne répond pas du tout aux avis.
Un peu d’aide pour faire remonter son réseau de points de vente dans les tops recherches.
La fiche Google My Business, c’est la première arme du commerce de proximité.
C’est sa vitrine en ligne. C’est aussi là que l’internaute va chercher de l’information.
En tant que tête de réseau, la visibilité des établissements sur Google fait partie des points d’orgue du développement à une échelle locale.
En ce sens, tout le monde souhaite être le numéro un et c’est bien normal. D’où l’importance d’un outil adapté au bon référencement local des points de vente.
En revanche, si la fiche Google My Business fait partie des meilleurs atouts à disposition, ce n’est pas le seul. On pense par exemple aux réseaux sociaux à une échelle locale.
Le plus simple et le plus efficace pour une enseigne de points de vente, c’est de se faire accompagner par un outil de marketing 360 local.